Les éclosions de cyanobactéries, également connues sous le nom d’algues bleu-vert, émettent des toxines nuisibles à la fois pour l’environnement et pour les êtres humains. Elles peuvent causer des problèmes de santé chez les personnes et les animaux qui entrent en contact avec l’eau contaminée limitant les activités près de l’eau et la qualité de l’habitat pour la faune locale. 

La prolifération des cyanobactéries est due à l’enrichissement en phosphore et au réchauffement de l’eau du bassin. L’ARLCC désire que les actions suivantes soient débutées à court terme :

1. Surveillance assidue : Assurer des tests mensuels de qualité de l’eau durant l’été pour surveiller l’eutrophisation, la contamination bactériologique et l’envahissement par les espèces exotiques qui pourraient remplir le lac comme le phragmite ou le myriophylle à épis.

2. Traitements préventifs ou temporaires:  Tenter des traitements préventifs ou temporaires non nocifs pour l'environnement lorsque les conditions se dégradent : Traitement de bactérie, peroxide d'hydrogène, colorant, balle de paillis d'orge.

3. Entretien préventif : Assurer le bon fonctionnement des équipements mécaniques d’aération et des fontaines du bassin. Surveiller les niveaux de remplissage du lac régulièrement.

4. Éducation publique : Informer le public sur les dangers des cyanobactéries et sur les mesures à prendre pour éviter leur propagation, telle que la réduction des fertilisants à gazon dans le bassin versant par les résidents et les entrepreneurs en entretien paysager.

5. Réduction de la pollution du réseau d’égout municipal : Mettre en œuvre des stratégies pour réduire les nutriments dont les cyanobactéries se nourrissent : Réduire les charges de phosphore vers le lac de La Citière par un traitement qualitatif à la source des eaux pluviales, le contrôle de l’érosion et par la recherche et correction des raccordements croisés d’appareils de plomberie vers le réseau d’égout pluvial municipal.

6. Restauration de l’écosystème : Limiter le réchauffement du bassin en contrôlant les îlots de chaleur dans son bassin versant et augmenter la résilience du milieu par l’établissement d’une canopée d’espèce végétale indigène et la réduction des surfaces minérales et tondues dans la rive de 10 mètres ceinturant le bassin.